Nora, du burn-out étudiant au travail qui relie

👩‍🎓 Nora est une brillante étudiante de Sciences Po quand son cerveau se met en grève. Plusieurs années s’écouleront avant que Nora ne parvienne à mettre le mot burn-out sur ses maux.

🔎 Une fois le diagnostic posé et ses études terminées dans la douleur, Nora s’offre un temps de vide et d’exploration. L’enjeu est capital : trouver sa valeur intrinsèque et s’accepter comme individu vivant, indépendamment de ce qu’elle étudie, du diplôme qu’elle vise ou de son futur travail.

🧘‍♀️ Nora part vivre dans le Morvan. La méditation et l’observation de la nature sont les outils qu’elle choisit pour prendre du recul, s’ancrer et comprendre la chance qu’elle a d’être en vie et entourée d’amour.

🌱 Passionnée par l’environnement depuis toute petite, les enjeux écologiques la taraudent. Elle se sent démunie et son sentiment d’impuissance lui pèse. Après une période de 2 ans où elle refuse de faire face et se protège🙈, les informations la ramènent brutalement à la réalité.

🌍 Comment accepter que la planète aille si mal ? Comment imaginer faire un enfant dans ce monde où des espèces animales ou végétales disparaissent et quand la civilisation humaine parait si fragile. Nora se sent coupable.

👩‍⚕️ Le « hasard » fait bien les choses, un flyer interpelle Nora. Son titre est « Qu’est-ce qui nous soutient ? Qu’est-ce qui nous arrête ? Réflexions sur le militantisme et la santé mentale. Où désespoir et espoir se rencontrent.« 

📖 Piquée de curiosité, Nora achète le livre de Joanna Macy et de Chris Johnstone « L’espérance en mouvement – Comment faire face au triste état de notre monde sans devenir fous« .

😊 Elle s’inscrit à des ateliers du « Travail qui Relie » (appelés aussi éco-psychologie pratique) qui sont basés sur la méthode de Joanna Macy. Cette approche l’aide à regarder les choses en face tout en restant dans la joie et dans l’envie d’aller de l’avant.

Elle créé son activité d’indépendante comme coach, facilitatrice et médiatrice. Elle accompagne les personnes en burn-in / burn-out, les transitions de vie, et organise des ateliers du « Travail qui Relie ».

Comme elle, beaucoup de jeunes sont conscients des défis actuels, sociaux et écologiques et peuvent se sentir perdus.

« Si on lit le journal ou qu’on écoute les experts du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), on a vite fait de tomber dans une forme d’impuissance ou d’apathie.« 

❓Comment digérer ces nouvelles et quoi en faire ? Faut-il aller dans le déni pour se protéger ou agir mais par où commencer ?

👉 Pour répondre à ces interrogations, l’atelier est puissant. Il se déroule sur 2 ou 4 jours, avec une douzaine de personnes.

Au travers de différents exercices, d’échanges, de temps dans la nature et d’expressions émotionnelles, les participants cheminent.

L’atelier est divisé en 4 étapes :

1. S’ancrer dans la gratitude 🙏

2. Identifier et honorer ses peines pour le monde 😢. Les sentiments de peur, de colère ou de tristesse sont le reflet de notre empathie. Nous sommes des êtres sensibles. S’autoriser à ressentir ces émotions et créer une espace d’expression permet de poser une forme de lucidité.

3. La mutation : porter un nouveau regard 👀. Qui suis-je sur cette planète et dans cet écosystème ? Plutôt que de n’être qu’un individu écrasé par son sentiment de culpabilité, prendre conscience que nous faisons partie d’un grand tout est libérateur.

4. Aller de l’avant et passer à l’action 👣. En se concentrant sur l’élan propre et non sur la culpabilité de devoir agir, l’animateur accompagne les participants à définir quelles actions ou non action est juste.

➡️ Ces ateliers ont énormément apporté à Nora et continue de la nourrir au quotidien.

« Ils nous relient à nous-même, aux autres et à la nature. »

Découvrez, dans un deuxième article sur le site des BURN’ettes, le cheminement de Nora après son burn-out étudiant et son travail de déconstruction pour mieux se reconstruire.

Vous souhaitez en savoir plus sur le parcours de Nora, voici son témoignage : De l’excellence à la quête de sens : témoignage de désapprentissage d’une bonne élève.

Et pour en savoir plus sur son travail de coaching, facilitation et médiation d’aujourd’hui : www.agapae.fr et www.noramanonmuller.eu.

Nora Manon Müller

Image Unsplash

Les arbres, ces êtres incroyables qui nous fascinent

France 5 a diffusé, jeudi 17 février, un reportage passionnant mettant en lumière « Le génie des arbres » d’Emmanuelle Nobecourt.

Les arbres sont présents sur terre depuis 400 millions d’années.
Ils sont toujours là, malgré les difficultés rencontrées et le fait qu’ils soient incapables de se déplacer.

Seraient-ils invincibles ? Quels secrets renferment-ils ?

L’arbre s’adapte à son environnement. Il produit des branches à volonté et choisit de les développer ou non, en fonction de la canopée. Il recherche toujours plus de lumière pour grandir et se développer.

L’arbre est résilient. Même s’il tombe, il est capable de survivre et de se redresser. Il a cette capacité à repartir quoiqu’il arrive.

L’arbre est résistant aux maladies, aux parasites et ravageurs, à la pollution, au gel ou à la foudre.

L’arbre se régénère. Il possède le record de longévité dans le monde du vivant, jusqu’à 5 000 ans pour les plus anciens !!
Si besoin, de nouveaux arbres peuvent pousser sur lui-même. Il meurt et renait. Il est potentiellement immortel et peut vivre indéfiniment tant qu’il trouve de quoi se nourrir.

L’arbre est intelligent. Il se protège du vent en adaptant sa circonférence et sa taille. Il repousse les agressions.

Il est sensible et possède des sens. Il sait quand on le touche. Il distingue l’ombre et la lumière et perçoit ses voisins. L’arbre a même un 6 ème sens : la proprioception. Il appréhende la gravité et peut redresser son corps dans l’espace. Il danse pour s’équilibrer et pousser droit.

L’arbre est généreux. Il génère la pluie grâce à son système d’irrigation. L’eau s’évapore des feuilles et il se forme des nuages. Il commence à pleuvoir. La pluie est aspirée par les racines et l’eau remonte dans les vaisseaux. Plusieurs milliers de litres d’eau peuvent circuler dans un arbre. Grâce à ses feuilles qui tombent, l’arbre fertilise et enrichit le sol.

L’arbre est un magicien. Le processus de photosynthèse permet à l’arbre de transformer le CO2 en sucre, il a juste besoin d’eau et de soleil. Les plantes absorbent 1/3 du CO2 mondial. Son seul déchet est l’oxygène, si précieux pour les êtres vivants sur terre.

L’arbre est un grand communiquant. Ses racines forment un réseau souterrain incroyable, équivalent à sa taille extérieure. Elles se coordonnent harmonieusement comme un banc de poisson. Les informations circulent dans tout son être.

L’arbre coopère et vit en osmose avec ses voisins, notamment les champignons sabiotiques. Les filaments de ces champignons colonisent les racines de l’arbre. Les champignons l’approvisionnent en eau et en éléments minéraux et en échange, l’arbre leur fournit du sucre. C’est la symbiose mycorhizienne.

Les arbres rendent le monde meilleur et plus favorable à la vie. Leurs stratégies de coopération et de communication leur permettent de se protéger mutuellement et de vivre en parfaite harmonie.

Les arbres se sont toujours adaptés mais pour combien de temps ?

Il est temps de les protéger et de suivre leurs exemples. Les arbres ont tant à nous apprendre, ils sont nos ainés et nos meilleurs alliés. Si on s’inspirait d’eux ?

Si vous souhaitez en apprendre davantage sur le sujet, je vous conseille de lire « La vie secrète des arbres » de Pater Wohlleben.